Referat Adieu l'économie Yvan Mudry

Adieu l'économie Yvan Mudry

I

Misère et beaux discours

Chapitre premier : Importance infinie de la misère

Point principal : Malgré le fait que la majorité des personnes ne s'en rende pas compte, la misère est aussi très présente dans les sociétés industrialisées.

La situation genevoise en matière de précarité nous montre bien que même dans une des villes les plus riches du monde, la misère est bel est bien présente en dépit du fait que peu de monde ne s'en rende compte. Les chiffres concernant la pauvreté sont trompeurs et ne rendent pas vraiment compte du nombre élevé de personnes devant lutter tous les jours pour subsister dans les pays industrialisés, c'est pourquoi rare sont ceux qui se représentent justement leur quantité (exemple : sociologue). En effet comme le décrit cet avocat que cite Yvan Mudry, ce peuple d'exclus vit tapi dans l'ombre et subit une société dirigée par les puissants sans que personne, hormis quelques spécialistes ou organismes d'assistance, ne prenne garde à eux.

Personne n'est à l'abri de la précarité, elle peut toucher n'importe qui, une personne au chômage, une personne dépendante de drogue ou d'alcool, un divorce, problèmes sentimentaux. Toutes ses raisons sont celles évoquées par des gens visitant les centres d'aides sociales a Genève, la plupart des ses situations mènent à une dépression. Cela illustre bien les propos de Yvan Mudry, la dépression ne s'attaque pas seulement aux gens pauvres mais aussi à des gens riches. Prenons l'exemple d'un cadre qui ne supporte plus la pression de l'entreprise et par en dépression, il peut se retrouver au chômage et son quotidien se transformer en enfer. Comme le dit Jean-Pierre, usager d'une structure d'accueil à Genève, « Au départ, c'est moi qui est rejeté la société, et petit à petit, c'est la société qui m'a rejeté ».

Il rejoint les pensées de Yvan Mudry, qui affirme que la personne exclue de la société, sait « que le monde dans lequel il vit est trop complexe pour qu'il soit seul responsable de ses succès ou de ses échecs. »

Comment en sommes-nous arrivés là ? C'est dû notamment à une hausse de l'insécurité économique qui avec le capitalisme n'a fait qu'accroitre le fossé des inégalités. L'individualisation de plus en plus forte tant à donner aux gens la responsabilité de tout ce qui leur arrivent et par conséquent favorise la dépression car les gens ne se sentent pas à la hauteur de leurs taches.