Le Comte de Monte-Cristo

L'auteur

Alexandre Dumas

Nait en Normandie en 1802. Il perd son père à l'age de quatre ans. À quatorze ans, pour aider sa famille, il devient clerc de notaire.

En 1822, il part à Paris et commence à écrire. La représentation du drame Henri et la cour, en février 1829, lui ouvre les portes du succès.

Il écrit d'abord pour le théatre, puis se tourne vers le roman. Avec Le Comte de Monte-Cristo (1844), il devient très célèbre. Il écrit alors d'autres romans à succès, publiés parfois sous forme de feuilletons[1] :

Vingt ans après (1845), La Reine Margot (1845). Il meurt en 1870.

Le contenu

En février 1815 Edmond Dantès, un jeune officier, revient d'un voyage au bord du Pharaon, il a dû remplacer le capitaine Léclère parce qu'il était mort à cause d'une forte fièvre.

A Marseille il y a trois personnes qui n'aime pas Dantès. Leurs noms sont :

Fernand Mondego, Danglars et son ami Caderousse. Danglars ne l'aime pas parce qu'il veut le contrôle de la navire, Caderousse déteste Dantès  parce qu'il avait été arrêté un jour à cause de lui et Fernand, parce qu'il aime Mercédès, la fiancée de Dantès. Ces sont les raisons qui poussent les trois hommes à écrire une lettre à la police afin de le faire arrêter. Dans la lettre, ils lui reprochent d'être en contact avec Napoléon Bonaparte.

Ainsi, Dantès est arrêté pendant son repas de fiançailles et emprisonné dans l'horrible chateau d'If. Dans la prison, il rencontre l'abbé Faria, et ensemble, ils essayent de sortir. Mais avant d'y arriver, l'abbé meurt et lui dit qu'il était le secrétaire du cardinal Spada et qu'il sait où le trésor est caché et il lui dit d'aller à une grotte sur la petite ile de Monte-Cristo.

Maintenant, le fortune l'a métamorphosé et il devient le comte de Monte-Cristo et voyage à Paris.

Il commence alors sa vengeance contre ses ennemis. Devenu riche, il prend tour à tour plusieurs identités pour mieux se venger. C'est ainsi qu'il mène son enquête afin de retrouver ses ennemis et découvrir leurs points faibles. Il se fait des amis chez les contrebandiers méditerranéens qui l'aide à exécuter son plan.

Le premier à tomber est Fernand qui est devenu comte de Morcerf. Membre de la Chambre des Pairs, il est dénoncé pour sa trahison lorsqu'il a vendu le chateau de Janina aux Turcs en échange d'argent. Ne pouvant supporter cette humiliation, il se suicide.

Vient ensuite le tour de Villefort, l'avocat qui a decidé le procés: sa femme, instruite quelques années plutôt par Monte-Cristo des différents poisons, empoisonne toute sa famille avant de s'empoisonner elle-même. Villefort devient fou.

Et finalement, Danglars, devenu banquier, est totalement ruiné grace à quelques affaires du comte de Monte-Cristo. Ce dernier lui laisse cependant la vie sauve.

Les sources

Voyage à l'ile d'Elbe

Dumas aurait trouvé le nom de son roman lors d'un voyage en mer qu'il fit avec le fils de l'ex-roi de Westphalie, Jérôme Bonarparte. Celui-ci aurait chargé Dumas d'apprendre la France à son fils Napoléon et de faire avec lui des courses en Italie.

Dumas et Napoléon visitent l'ile d'Elbe et c'est alors qu'ils aperçoivent ce magnifique rocher pareil à un pain de sucre, s'élevant à 200 ou 300 mètres au-dessus de la mer. Malheureusement, nécessitant une autorisation qu'ils n'avaient pas pour accoster, ils ne peuvent mettre pied à terre.

En mémoire de ce voyage, Dumas fait la promesse de donner comme titre à son prochain roman: L'ile de Monte-Cristo.

Le contexte historique

Il est important de connaitre le contexte historique dans lequel évoluent les personnages du Comte de Monte-Cristo afin de mieux en apprécier sa lecture. On a longtemps reproché à Dumas quelques incohérences au niveau des dates et on pourrait être porté à croire que Dumas exagère dans le traitement dont est victime Edmond Dantès, mais il semble, au contraire, que tout se tient. Il y a en effet eu plusieurs complots bonapartistes sous la Restauration. De plus, l'attitude de Villefort est très logique. Il se doit d'être sévère à l'égard d'un complot bonapartiste et encore plus s'il découvre que son père y est mêlé.

Danglars, Fernand et Villefort représentent les trois aspects de la réussite sociale sous Louis-Philippe. Danglars représente l'aristocratie de l'argent; Fernand, l'aristocratie politique de la Chambre des Pairs; et enfin Villefort, le pouvoir judiciaire et administratif dont la puissance date de l'Empire. La majorité des notables sous Louis-Philippe sont des parvenus. L'argent est la valeur suprême pour tout le monde.